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 on lève nos verres à tous ces gens parfaits (ariel)

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Ariel Fitzgerald
Ariel Fitzgerald
PROFILMessages : 47 Arrivée : 23/08/2014
Crédits : Feu Ardent
Pseudo : Suika

PERSONNAGE
Eagle Lake
Ancienne faction: Fraternel
Tu penses quoi de la situation actuelle ?: Parfaitement parfaite. Ces bombes que nous avons posé nous a délivré. Nous a rendu cette liberté, qu'on attendait tous, quoi qu'on dise.
Disponibilité RP: libre - 3/3

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MessageSujet: on lève nos verres à tous ces gens parfaits (ariel)   on lève nos verres à tous ces gens parfaits (ariel) EmptyMer 10 Sep - 16:02

Ariel Fitzgerald

nom : Fitzgerald. prénom(s) : Ariel Jeremiah. Mais il préfère qu'on oublie son second prénom. âge : Vingt huit ans, il craint l'arrivée de la trentaine. profession : il aidait Olivia Wylder lors de certaines décisions pour les fraternels, l'un des bras droits. Même si au fond, il n'a jamais vraiment participé à quoique ce soit, faisant simplement acte de présence. Il n'était au conseil que parce que son défunt grand-père était un membre respecté de la communauté, anciennement leader de la faction. statut civil : Célibataire, Ariel n'a jamais voulu accorder d'importance à autre que sa personne. orientation : Il n'empêche qu'il est et restera hétérosexuel. perte(s) : Il n'a perdu personne lors de l'attaque. Ayant posé les différentes bombes, il a simplement fait attention de mettre sa soeur à l'abri. ancienne faction : fraternel. Pourtant, il ne correspondait pas du tout à la façon de voir de cette faction. Mais il y est resté, pour sa soeur. groupe : We are unstreined.  caractère : têtu, bagarreur, râleur, anti-sociable, colérique, imbu, macho. avatar : Jamie Dornan. crédit(s) : avatar - cécile362, icons - livejournal.




Ariel, il n'aime personne. Ariel, il n'a peur de rien, sauf de son ombre, de ce qu'il pourrait devenir, mais il ne fait rien pour stopper l'ampleur de l'obscurité qui s'empare doucement de son coeur. Seule sa soeur compte réellement pour lui. Plus que tout. Il s'est toujours senti obligé de la protéger, depuis la mort de leurs parents. Il n'est resté chez les fraternels que pour elle. Il a de nombreuses cicatrices et autres blessures, dû à plusieurs bagarres et autres prises de têtes avec certains membres des audacieux. Il a posé les bombes qui ont mis fin au règne des factions.

que pense ton personnage du bombardement survenu il y a quelques semaines ? : Pour. Totalement pour. En même temps, c'est lui qui a posé les bombes. Avec l'aide de ces trois compères. Et il est fier de leur acte, qui signe le début d'une liberté tant cherchée, tant voulue. Il a enfin obtenu ce qu'il voulait. Se libérer des chaines qui l'entravaient.
que fait-il de ses journées la plupart du temps ? : Il dort. Il marche. Il cogne. Ariel n'en a que faire des consignes de survies, des envies d'aider les plus mal lotis, il s'en fout de tout, sauf de lui.
comment voit-il le futur pour Eagle Lake ? : que tout reste pareil. Comme maintenant, sans plus aucun leader assurant son pouvoir maudit. Puis Ariel, il veut découvrir le monde. Il est persuadé qu'il existe d'autres gens, d'autres mondes, d'autres vies en dehors de la barrière.



Suika

prénom : Romane. âge : 20 ans. pays : Belgique. fréquence de connexion : tous les jours, darling. comment t'es arrivé ici : Mon imagination me joue bien des tours ces temps-ci. ce que tu penses du forum : mon bébé on lève nos verres à tous ces gens parfaits (ariel) 2950908576  personnage : (x) inventé () scénario () post-vacant.

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Ariel Fitzgerald
Ariel Fitzgerald
PROFILMessages : 47 Arrivée : 23/08/2014
Crédits : Feu Ardent
Pseudo : Suika

PERSONNAGE
Eagle Lake
Ancienne faction: Fraternel
Tu penses quoi de la situation actuelle ?: Parfaitement parfaite. Ces bombes que nous avons posé nous a délivré. Nous a rendu cette liberté, qu'on attendait tous, quoi qu'on dise.
Disponibilité RP: libre - 3/3

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MessageSujet: Re: on lève nos verres à tous ces gens parfaits (ariel)   on lève nos verres à tous ces gens parfaits (ariel) EmptyMer 10 Sep - 16:03

Y a des paroles en l'air, un souffle, des gens hargneux.

Un petit garçon court dans les champs. Le vent souffle dans ses cheveux bruns foncés, les hautes herbes lui fouettent ses jambes nues. Il est heureux. Il rit. Il a tout pour lui, et ne voudrait que rien ne s'arrête. Parce qu'il se sent bien. Qu'il n'a plus mal. Le soleil commence doucement à descendre dans le ciel, les montagnes au loin sont éclairées de mille feux. Il se couche dans le pré, s'étendant de tout son long. Ses yeux se ferment doucement. Il est sur le point de sombrer dans les doux bras de Morphée lorsqu'il sent qu'on secoue son bras. « Ariel, Ariel, réveille toi » une voix étouffée, sanglotante. Sursautant, le petit jeune ouvre grand les yeux. Il n'est pas dans un champ. Il est simplement dans un lit. Dans son lit. Et sa petite soeur, Dylan, essaie en vain de le réveiller. Elle pleure. Doucement. Comme toujours depuis sa naissance. Le jeune garçon se lève, prenant sa petite soeur dans les bras, et la couche dans ses draps. Il ne connaît pas la raison de ses pleurs. Elle pleure c'est tout. Comme toujours. Sans jamais qu'on puisse comprendre. Pourtant, leurs parents sont dans la pièce à côté, endormis tous les deux. Chez les Fraternels, personne ne pleure jamais. Personne n'est triste. Pourtant, Dylan elle ne rit pas souvent. Ses yeux sont tristes, ternes. Et personne ne comprend. Pas même Ariel, du haut de ses six ans. Mais il est là, pour elle. Pour toujours.

Ariel maintient Dylan contre lui. Ses longs bras enveloppe la petite brune. Pour la protéger d’un monde qu’elle ne connaît pas, trop avide, trop fort, trop. De l’autre côté de la porte blanche, l’enfer se développe, court et détruit tout sur son passage. Tout est blanc. Le frère et la sœur sont chez les érudits. De l’autre côté de la porte blanche, leurs parents essaient en vain de lutter contre une mort proche. Eux qui avaient toujours donné leur vie pour leur faction, à travailler durement pour rapporter les récoltes des champs en dehors de la barrière. On ne sait pas. On ne sait pas comment la fièvre les a emporté. Ariel, il sait très bien que l’enfer se referme. Il les a vu. Il a vu leur visage trop blanc, leurs yeux trop hagards. Il n’a plus d’espoir. Mais elle, sa petite sœur, elle ne veut pas. Elle ne peut pas être privée d’eux. Ils sont tout pour elle. Les sécurités ont été accrues, personne ne va plus loin qu’une vingtaine de mètres de la clôture. On ne peut se permettre de perdre d’autres gens. Pas comme ça. Pas aux yeux de tous. Les Fiztgerald seront annoncés comme mort par accident. Parce qu’ils n’ont pas respecté les consignes de sécurité, qu’ils ont désobéi. Leur mémoire souillée, détruite par des gens avides de pouvoir, désireux de cacher la vérité au peuple. A seize ans, Ariel s’est rendu compte qu’il ne voulait pas de ça. Il veut d’une vie libre, de règles oubliées. Ariel, il veut la liberté. Il veut oublier les factions. Mais pour ça, il doit rester chez les fraternels. Pour sa sœur. Sa Dylan. La petite chose perdue, détruite, trop naïve, trop seule. Il s’est juré de la protéger. Elle, qu’on regarde comme une fille étrange, un extraterrestre dont les parents ont fuit l’autorité, on bafoué les règles d’or. Elle ne comprend rien à ce qui se passe. Mais Ariel viellera. Il sera là. Pour elle, pour eux. Pour tous ces oubliés.

« Fitzgerald, c’est ça ? » Le dit jeune homme relève la tête. Assis sur un rocher face à la mer, il n’a pas entendu l’homme aux cheveux bouclés s’avancer. « Je m’appelle Ezra » Il a un regard perdu, un peu vide, pas tout à fait net. Ariel l’a déjà croisé plusieurs fois. Sans jamais lui adresser la parole, il a pourtant toujours été intrigué par cet homme, la trentaine surement passée, qui erre toujours sans but. Ou plutôt, avec une idée derrière la tête. Ariel en est persuadé. Il rode, échappe aux regards des dirigeants, vague à des occupations bégnines mais disparaît toujours une fois le soleil perdu. « J’ai appris pour tes parents… » « Va te faire voir. Putain, même après douze ans les gens ne peuvent pas s’empêcher de se mêler de ce qui les regardent pas. Vous faites tous chier » Déjà Ariel se lève, prêt à partir. Aujourd’hui, ça fait douze ans qu’ils sont morts, qu’ils ont perdus les honneurs. Seule la mémoire du grand père, ancien dirigeant de la faction des fraternels, lui a permis à lui et sa sœur de ne pas finir sans factions. Mais Ezra se poste devant lui, les yeux ancrés dans ceux du brun. « Je veux dire, la vraie raison. Celle qui te pousse à vouloir te rebeller, celle qui te donne envie de tout envoyer en l’air, d’éclater le gouvernement, de détruire ces gens qui se prennent pour des rois. Celle qui t’a fait perdre foi en l’humanité, celle qui a détruit ta vie, comme celle de ta sœur » Ariel est bouché bé. Cet homme vient de résumer ce qu’il pense depuis maintenant douze ans. Jamais il n’aurait cru rencontrer quelqu’un qui penserait ainsi. Ou tout du moins, qui connaitrait la vérité. « Qu’est-ce que tu veux ? » Depuis ce jour là, Ariel et Ezra sont devenus amis. D’abord collaborateur, ensuite connaissance et finalement amis. Parce qu’ils sont dans la même galère, ont les mêmes idéaux, sont sur la même longueur d’onde. La destruction des factions. Voilà où tout à commencer. Comment l’idée a germé pour finalement éclater à la vérité de tous. Des bombes. Au fur et à mesure des mois, ils se sont retrouvés à quatre. Quatre détruits de la société, prêt à tout pour trouver leur liberté. Détruire ceux qui les avaient détruits. La guerre avait commencé. Et Ariel se promit de ne jamais faire marche arrière. Il faisait ça pour sa sœur. La seule qui comptait réellement. Pour la protéger des on-dit, des rumeurs, des regards persécuteurs.

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible. J’avais enfin trouvé cette liberté tant voulue, ils étaient tous anéanti, détruits. Mais ce n’était qu’une pièce rendue, pour avoir détruit ma famille. Bon certes, la vengeance pouvait sembler excessive, mais peu m’importait. J’étais libre, Dylan l’était aussi. Je n’avais aucune raison de me plaindre. J’avais réussi à déjouer les regards des gardes du portail et je m’étais faufilé dehors. En dehors de la barrière. Cette énorme barrière qui nous coupait d’un monde inconnu. Je venais souvent me promener ici, à quelques kilomètres des hauts barbelés, à explorer des plaines étranges. Je m’y sentais bien. Je n’avais pas non plus Leïna sur le dos. Ouais, la petite brune insupportable. Je l’avais toujours dis, à Ezra, de ne pas prendre avec nous une fille. Elles n’apportent que des ennuis. Mais encore une fois, je n’avais pas vraiment eu mon mot à dire. Haussant les épaules, je continuais de marcher, les mains dans les poches. « J’vais t’attrapeeeeeeeer » Et la seconde d’après, je me retrouvais à terre, un poids plume perché au-dessus de moi. Secouant la tête, j’ouvris les yeux. Mon dos ayant heurté assez violemment le sol, je voyais un peu des étoiles dans tous les sens. Devant moi, ou plutôt – sur moi – se trouvait une jeune femme. A peine la vingtaine passé. Blonde. Aux grands yeux gris. Et les cheveux en bataille, mon dieu, elle devait être folle. « Mais vous êtes pas bien ?! » « Ta gueule ! T’es mon prisonnier ! Je le savais que des gens habitaient en dehors de notre ville, j’vais être un héros ! » Et ça fit tilt. « Mais vous êtes vraiment totalement barge. Tout ce que vous allez gagner, c’est des rires moqueurs. Je vis aussi à Eagle Lake, imbécile ! » Et je vis dans ses yeux tout son courage, sa détermination et sa hargne faire place à une totale incompréhension. « T’es… t’es pas un sauvage ? » Je ne pris même pas la peine à répondre. Mon dieu, elle avait vraiment une case en moins. « Merde ! Oh j’suis désolée » Elle se releva précipitamment, me tendis sa main. Je me relevais seul, et sans plus un regard, je tournais les talons, m’enfonçant dans les hauts rochers.

« Ariel ! Ariel ! On a besoin de ton aide ! » Assis sur un morceau de bitume détruit de mon ancienne faction, je vis accourir un troupeau de jeunes. Je ruminais déjà dans ma barbe. Qu’est-ce que diable ils pouvaient bien me vouloir ces mioches ? « Une jeune fille est tombée ! On a besoin d’aide ! Viens la sauver ! » Il fallait vraiment qu’un jour on m’explique en quoi j’avais la tête d’un sauveur. Je riais déjà face à leur mine lorsqu’il apprendront que oui, c’est bien le grand Ariel qui a déposé les bombes pour tuer tous ces foutus chefs. Mais je les suivis. A l’entrée du portail, un trou avait été creusé. Et à l’intérieur de ce trou, se trouvait un camion. L’un des véhicules que les fraternels employaient autrefois pour ramener le blé. Ou l’avoine. « Eshter a voulu conduire la voiture pour amener plus vite les pommes ! Mais elle est tombée dans le trou ! » Je m’approchais du dit-camion. Une tête blonde émergeait des cravas. Dites moi que je rêve. C’était une fois encore l’autre imbécile. « Qui est assez idiot pour se mettre au volant d’un camion sans savoir conduire ? » Un petit blanc. « Ouais ben l’idiote aimerait bien qu’on l’aide ! J’vais pas rester ici durant des années pour pouvoir satisfaire ton besoin de moquerie ! » J’haussais un sourcil. Cette fille était vraiment étrange. Plutôt pas mal, mais vraiment bizarre. Je finis tout de même pas l’aider. Heureusement – ou pas – elle n’avait rien de grave. Quelques égratignures à tout casser. « Tout ça ne fait que me renforcer dans l’idée que vous n’êtes qu’une blonde écervelée » « Hé ho l’macho ! T’es à peine plus vieux t’as pas besoin de me vouvoyer l’gros ! » Et sans un regard elle partit de son côté, entourée de tous ces mioches ravis que leur modèle soit toujours vivante. Pauvres gosses. Si c’était ce genre de filles qu’ils admiraient…

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