We are unrestrained
Ils ont enclenché les bombes. C'est eux le groupuscule à l'origine de toute cette histoire. Fiers d'eux, ils veulent perpétuer ce sentiment de liberté, montrer qu'on peut vivre sans factions et que tout ça n'est qu'une mascarade pour que les leaders aient le pouvoir. Anarchiques à souhait, ils sont persuadés que leurs actions sont bonnes et justes.
We are the future
Pour eux, aucun doute. Le futur leur appartient, à eux et à eux seuls. Ils travaillent d'arrache-pied pour remettre la ville debout, veiller sur les habitants. Mais beaucoup n'ont qu'une idée en tête, arriver à se faire élire nouveau leader. Le pouvoir, ils aiment ça. Leur petite drogue personnelle. Alors ils essaient de se faire bien voir, de montrer que sans eux, la ville n'a plus lieu d'être. Il faut partir sur un nouveau départ. Ce départ ? Avec eux à la tête.
We are damned for ever
Lorsque les bombes ont éclatés dans les cinq coins de la ville, certains y ont perdu des êtres chers. Famille, amis, amants, aujourd'hui ils sont détruits par ces pertes et ne veulent qu'une chose, les rejoindre pour les retrouver. Ils haïssent ce groupe qui se prend pour le sauveur de l'humanité. Ils étaient heureux. Ils sont devenus des zombies. Séquelles, jambes en moins, troubles psychologiques, ces personnes se disent damnées. Ils ne dorment plus, n'arrivent plus à fermer un oeil. Depuis l'attaque, ils vivent dans la terreur qu'une autre bombe éclate. Ils sont sur le qui-vive et recherche la sécurité en la personne d'un nouveau leader. Tout ce qu'ils veulent, c'est retrouver leur faction. Avoir un toit, et se dire que tout ça n'a été qu'un mauvais rêve. Ils ont peur, très peur.
We don't care
Les insouciants, les heureux. Ils continuent à mener leur petite vie tranquille, sans plus se soucier si demain ils auront encore assez d'eau ou de nourriture. Ils vivent de nouvelles aventures, vont à la recherche de nouvelles sensations. Ils ne veulent pas de nouveaux chefs, juste qu'on leur foute une paix royale. Et en même temps, ils sont heureux au fond, que les bombes ont explosé. Pour une raison ou une autre, ils n'étaient pas à l'aise, mal dans leur peau, bref, en avaient ras-le-bol d'avoir à supporter les exigences de leur leader. Aujourd'hui, certains d'entre eux essaient activement de rechercher ceux qui ont tout fait sauter. Ils veulent être des leurs. Ils veulent les aider. Ils veulent la liberté totale.
We are the people
Et eux, ce sont les autres. Ceux qui n'ont pas vraiment d'avis sur la question. Ils suivent le mouvement, suivent ceux qui ont de grandes idées de reconstruction. Pour la plupart, ils aident les plus mal fortunés. Veillent au confort de tous. Ils sont les plus normal au final.